By Philippe Poloni
Dans ce suspens aux allures baroques, il n’y a qu’un seul coupable et il s’agit d’un tableau, Le Carré blanc sur fond blanc de Kasimir Malevitch. À reason de lui, des individus seront amenés à commettre des crimes. l. a. mort comme métaphore devient ainsi le aspect valuable d’une recherche esthétique troublante.
Dans un sort grinçant, Philippe Poloni nous conduit dans une histoire aux développements rocambolesques. Ses personnages bigarrés nous entraînent successivement dans l. a. mort des arts et l. a. mort tout courtroom. Rien de moins !
John Di Homogrosso, gardien au Musée d’art moderne de manhattan, remarque un homme qui vient toujours contempler le même tableau. Voulant savoir pourquoi quelqu’un peut s’intéresser tant à un carré blanc sur fond blanc, il décide d’aborder le mystérieux visiteur. C’est ainsi qu’il apprend que cet homme, un artiste en style du nom de Cosmo Maffia, ne peut plus peindre depuis qu’il a vu cette œuvre. À ses yeux, les limites de l. a. peinture ont été atteintes, rien ne peut surpasser cette toile.
James de Carton, le galériste responsable de l. a. carrière de Maffia, est désespéré. Que va-t-il vendre à sa clientèle sélecte si Cosmo Maffia refuse désormais de peindre? D’autant plus qu’une autre artiste courue dans le Tout ny, Anita Braun, vient aussi de quitter son écurie à reason d’un melanoma qui l’arrache à los angeles vie pièce par pièce et qui lui gruge toutes ses énergies.
Deux artistes cessent donc de peindre au même second. Intrigués par les motivations de chacun, Braun et Maffia se rencontrent. Pour se sortir du gouffre artistique dans lequel ils se trouvent, Anita Braun va proposer à Cosmo une nouvelle manifestation esthétique : l’homicide comme l’un des Beaux-Arts. Soigneusement choisies par Anita Braun, les victimes vont rapidement se succéder. Mais Cosmo se met à douter des nobles intentions artistiques de sa collègue et les meurtres commencent à lui peser lourd sur l. a. conscience…